Une histoire, un engagement
Créée en 1990 par Maurice COPT, ancien président du Parlement valaisan et Ariane MANFRINO, ancienne journaliste au Nouvelliste, l’association humanitaire Valais Roumanie œuvre toujours pour soulager la misère, hélas !, encore bien présente dans ce pays.
Depuis sa création le président Maurice COPT avait à cœur d’encourager la formation des jeunes, seule possibilité de sortir les plus pauvres de la misère.
Il aura fallu attendre treize années, le temps d’une période dite d’aide d’urgence pour concrétiser ce souhait. L’état dramatique dans lequel se trouvaient les orphelinats, les hôpitaux, les dispensaires et les maisons de personnes âgées bénéficièrent de notre soutien.
En 2003, après que l’Union européenne ait intimé l’ordre à la Roumanie de fermer ces sinistres orphelinats, Valais Roumanie s’est engagé dans un projet novateur, axé sur la formation des jeunes, et conduit par le Dr Marin Negrescu, coordinateur des maisons d’enfants au sein de la Direction générale d’assistance sociale et de protection des enfants.
L’Union européenne finançait l’achat de maisons, l’Etat roumain assurait le fonctionnement de ces dernières, ainsi que des ateliers protégés que Valais Roumanie construirait.
A ce jour, nous avons achevé quatre ateliers et agrandi une maison d’habitation trop petite pour abriter 9 jeunes et un couple chargé de leur éducation.
Aujourd’hui, face à la crise qui sévit fortement en Roumanie, nous avons abordé encore un autre virage. La construction d’ateliers s’est arrêtée car l’Etat roumain ne peut plus engager de personnel pour faire fonctionner de futurs lieux de formation. Nous n’avons toutefois pas tourné le dos aux treize maisons d’enfants, mais grâce à la générosité de nos donateurs, nous collaborons avec le service social de la ville de Tirgu Mures (180 000 habitants). La Fondation Alpha Transilvana, organisation non gouvernementale, qui s’occupe d’enfants autistes et de jeunes personnes en situation d’handicap bénéficie de notre soutien. Un autre volet de notre engagement va aux enfants sourds et muets. Sur la base de dossiers sérieux, nous complétons la somme insuffisante versée par l’Etat pour sortir les enfants du monde du silence et favoriser leur formation.
Enfin, un projet est actuellement à l’étude, à savoir la mise sur pied d’une aide sous forme de bourses et prêts d’honneur pour de jeunes démunis soucieux de se former sérieusement.